Des oiseaux à Singapour et fin du blogue.

Lundi, dernière journée avant le départ.
Un mot sur Singapour. Suite aux conversations avec plusieurs voisins de Maxime, Singapour est le plus grand centre financier d'Asie avec Hong Kong. Il s'avère que c'est aussi le centre de blanchiment d'argent de l'Asie.
Chinois riches qui se méfient de l'instabilité politique et du parti en Chine, généraux du Myamnar, indonésiens , fraudeurs thailandais, russes depuis la chute de Chypre, etc. Beaucoup utilisent cette place financière. Leur cîble, l'immobilier , et ça explique entre autre l'escalade du prix des propriétés ici. Le gouvernement, à l'instar des suisses, monégastes, bermudiens etc, fait semblant d'ignorer. Mais tout est propre ici et plus blanc que blanc.
Sur ces mots ravageurs, revenons aux beautés de la ville, et ce matin avec les enfants et Ola, nous partons visiter l'extraordinaire parc des oiseaux de Jurong..
Il y a là plus de 400 espèces de tous les continents tropicaux et l'aménagement permet aux oiseaux d'être observés dans d'immenses voilières ou de très grandes cages imitant leur habitat naturel. Seul inconvénient pour le photographe, les cages ne permettent pas de bonnes photos à cause du treillis. On a quand même vu de magnifiques spéciments, regroupés par familles. Rapaces, nocturnes, vautours, perroquets, flamants roses, toucans (12 espèces) , pélicans, etc etc. Magnifico.
Voici de beaux exemples.




















Et quelques visiteurs, Ola, Simone et Luc.


Un des plus beaux perroquets.



Sur ce, notre blogue se termine. Nous avons passé presqu'un mois au sud est asiatique et ce fut certainement un des beaux voyages de notre vie.
Merci à tous nos amis, Max et Ola, Ibu Anna et Wayan Indira à Bali, Rodney et Rita d'Australie en particulier.
Merci au pôvre lecteur qui a subi régulièrement ou occasionellement ces propos et au plaisir de revoir nos amis et notre famille à Montréal.
Ce soir un petit souper tranquille et départ vers l'aéroport un peu plus tard, car notre vol pour Tokyo, part peu après minuit. De là, Vancouver pour arriver à Montréal 26 heures plus tard. Par contre on reprend la journée perdue à l'arrivée.


Il faut bien payer pour .....


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Location:Meyer Road,Mountbatten,Singapour

En famille à Singapour.

Dimanche, nous sommes arrivés de nuit et ce matin , slow motion.
Un mot de remerciement à la gentillesse des balinais qui gardent leur culture dans un monde globalisant,et surtout parfois neutralisant. Nous ne partageons pas toute la philosophie des balinais, mais le modèle social est certainement enrichissant.


Nous sommes donc revenus à Singapour chez Maxime et Ola Mugnier.
Ceci mérite une petite explication, just for the record.
Les Mugnier et les Leroux, c'est comme frères et soeurs, ou si on veut, la
familia, au sens large et profond. Je connais le père , André depuis presque 45 ans, la mère, Michèle depuis 40 ans et j'ai vu les enfants grandir, Maxime est mon filleuil. Je me sens chez les Mugnier comme chez nous et je sais que la réciproque est vraie, chez moi ils sont tous chez eux.

Farniente, pour tout le monde, les trois enfants se lèvent et jouent avec leurs amis, et après un déjeuner et quelques bavardages, on programme le souper . Carmen et Ola vont faire qqs achats, Max et moi regardons le match de hockey Boston/Pingouins, sur internet en direct. 3/0 Boston. Malgré son départ du Q il y a 25 ans, Max est un expert en hockey.
Puis, il faut bien goûter au rosé apporté de Bali, et quelques problèmes mondiaux sont abordés avant le saut dans la piscine.


Au menu, les fameuses saucisses à la bière de Maxime cuites au BBQ.
La spécialité d'André, le père, la sauce aioli est reproduite avec doigtée par le fils.


Enfin, vers six heures, l'orgie, avec quelques amis qu'ils veulent saluer avant leur retour en Californie. Nous sommes six adultes, 6 enfants et c'est le bordel sympatique en famille. Il ne reste plus de vin dans la maison.


Vers 21 heures, tous vont se coucher. Maxime part demain pour Bangalore aux Indes, il doit rencontrer son équipe avant le retour en Californie, fin juin. Un vrai beau dimanche en famille.
À demain

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Location:Jalan Nuri,Mountbatten,Singapour

Dernier jour à Bali

Pour notre dernière journée à Bali, en ce samedi matin, nous avons réservé un voiturier qui nous a été recommandé par Anna, so nom est Ketuc. Nous avons vraiment apprécié cette formule à Bali. Pour moins de $50. par jour, chauffeur/guide et voiture confortable, pour souvent plus de huit heures.
Ils connaissent le pays, les routes impossibles et surtout conduisent de façon sécuritaire. En regroupant nos journées avec d'autres, le prix était ramené à $25. Pas cher. Ils conduisent pour la plupart des Toyota Avenza, une sorte de Kia Rondo, à 6 places, très adapté aux routes étroites, mais qu'on ne retrouve que dans le marché asiatique.


Nous partons donc d'Amed par une route sinueuse et notre plan est de faire qqs visites en cours de route, car notre vol n'est qu'à 20.00.
Voici le boeuf balinais au travail.


Ici au nord est de l'île, on en est aux semences des rizières et cela donne un autre coup d'oeil.



Un peu plus loin, nous visitons le village de Tennagan, un village Bali Aga; c'est à dire, les autochtones de Bali. Il est un peu isolé à l'intérieur des terres. Il subsiste un quinzaine de ces villages à Bali.
Ces premiers occupants, de confession hindouiste également furent conquis par les javanais vers 1200. Ils ont gardé depuis dans quelques villages isolés des habitudes ancestrales, diffférentes des autres balinais. Par exemple, ils ne se marient qu'entre eux et par un complexe système ils préviennent les problèmes de cosanguinité. Ils n'habitent pas dans un enclos familial, mais chaque famille a sa maison dans le village. L'organisation sociale est différente etc. Le village est trés sympa, et il a quelques marchands du temple bien sûr. Ici, le lieu des réunion publiques .


Et une maison ancienne. Très différente de ce que l'on voit ailleurs.


Carmen se fait une amie.


Nous quittons le village pour Candidasa, petite ville où notre guide tient resto avec sa femme qui est bonne cuisinière. Le mahi-mahi en particulier.
Voici une vue des îles devant la ville.


Toujours sur la route vers l'aéroport, nous arrêtons à un curieux temple, le Pura Goa Lawa ou, le temple de la grotte aux chauves-souris. Je ne savais pas, mais un quatrième animal est sacré ici, la chauve-souris et ce temple sert souvent aux cérémonies mortuaires, car il est face à la mer. Dracula est partout,



Et la grotte pleine de milliers des bestioles qu'on entend distinctement crier.


Et la cérémonie.



C'est notre dernier contact avec l'omniprésente religion balinaise
Nous nous rapprochons de l'aéroport et on s'arrête par curiosité à Sanur, station balnéaire très populaire du sud de Bali. Nous n'avons pas fréquenté ce secteur, ni la capitale Denpasar, petite mégapole au développemnt sauvage et qui souffre de congestion chronique. Pas pour nous. À Sanur, la plage est jolie et l'aménagement bien fait, comme à Miami Beach, ou ailleurs dans le monde.
Je n'ai pu m'empêcher de rire quand j'ai vu cette moto/réservoir d'essence. On distribue l'essence dans les villages et les petites routes, car il y a peu de stations d'essence. Ces bidons sont ensuite versés dans les litres qu'on voit pour remplir les motos. Amusant. Une bombe sur la route.


Il y a aussi la marchande de poisson sur le bord de la route. Beaucoup de clients pour le poisson frais.


Finalement, nous arrivons tôt à l'aéroport et en attendant l'appel, retrouvons un couple de parisiens, Camille et Guillaume, que nous avions entrevus il y a une semaine qq part dans un village. Une bonne bière Bintang et l'échange d'adresses. Catherine appréciera que Guillaume fait son cours chez Hec Paris et travaille comme consultant en gestion comme elle.



Et voilà, notre vol a un peu de retard, et nous arrivons à Singapour vers 23.30
À demain.. - Posted using BlogPress from my iPad

Location:469145,Mountbatten,Singapour

Moto en bordure de mer

Ce blogue de vendredi est publié en retard d'une journée, à cause d'une panne internet causée elle-même par de violents orages électriques en soirée.


Nous sommes vendredi, dernière journée à Amed. Après une paresseuse avant-midi dans la mer, nous "empruntons" une moto au proprio, pour la somme de $5.00 par jour. Je n'aurais pas pris ce risque dans le sud surpeuplé, mais ici dans le chemin des villages de la mer, il y a peu de véhicules. J'ai au moins mon permis de conduire international, mais bon!!!
C'est parti.


La route suit une côte escarpée avec des villages de pêcheurs dans chaque crique . Le paysage est magnifique et il fait très beau, comme dans les trois derniers jours. A une croisée de chemins, au bord de la plage, Carmen prend une photo de cette étonnante sculpture. Cela ressemble à un monument de la libération, genre Marianne sauve la patrie.


Un peu plus loin, un arène de combats de coqs. Très bien installé dans un enclos villageois. Pas mal pour une activité illégale!


On roule un bon 15 km et au retour, apercevons ces structures de bois dans des champs au bord de la plage.


On nous explique la région est renommée pour son sel de mer. À l'été, lorsque la saison sèche est vraiment sèche, on démonte ces sructures composées de moitiées de bambous, et on les étend dans les champs. Les bambous sont ensuite remplis d'eau de mer , qui s'évapore et on récolte le sel. Ceci depuis des siècles. Fascinant.
La route se poursuit et nous constatons que la jauge d'essence est au minimum. xyz#. Je ne prend aucune chance et m'arrête à une station service qui me vend un litre pour 0.50 cent. Très efficace.


Le peuple s'amuse en me regardant, car je ne savais pas ouvrir le réservoir de ce scooter Honda auromatique.



Un peu plus loin, nous croisons un convoi funéraire. Le corps est enterré temporairement, et d'ici qqs années, il sera déterré avec d'autres pour une crémation collective. Remarque du narrateur, l'espérance de vie est assez courte à Bali et me dit-on ne dépasse pas 65 ans.



Un peu plus loin, Carmen , responsable des photos pendant que je conduis, aperçoit ce magnifique et rare Calao festonné, qui roule les mécaniques au bord du chemin. Je fais mon petit Jos connaissant, mais j'ai vérifié dans le livre 😜


Retour au chic Amed Beach Resort où nous rendons la moto et préparons nos affaires en vue de notre départ demain vers le sud et vers Singapour en soirée.

A demain

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Amed toujours Amed

Jeudi, un lever de soleil magnifique.


Amed est un village très pauvre, peu ouvert au tourisme. On n'y trouve que quelques hôtels dont notre chic 2 étoiles, très propre et qui donne sur la plage. Autour cependant, dans le village, c'est beaucoup moins propre et un des grand problème de Bali, la gestion des déchets est beaucoup plus criant ici, car le nettoyage doit se faire par corvée, la municipalité est trop pauvre. Dans le sud, avec l'afflux de touristes, plus la population locale, on ramasse par camion et on vide ces camions en des endroits prévus et on les brûle. Pendant la saison des pluies, de novembre à avril ça ne brûle pas fort. L'eau est plus forte que le feu. Gros, gros problème.
Nous faisons une marche dans le village avant de revenir au bercail. Piscine, mer, piscine. Carmen se fait faire un manicure au village et je lis. Comme toujours, les enfants sont rois.


Aujourd'hui il y a eu une crémation de trois corps au village. Au décès, les corps sont enterrés, et lorqu'il y a suffisamment de cadavres on fait une crémation commune, car cela coûte très cher au familles.
Nous n'avons pas assisté à la cérémonie, mais les cendres sont dispersées dans la mer à partir de bateaux symboliques qui emmènent les esprits dans l'au-delà. En soirée, la marée rapporte tout cet équipenent et la plage est parsemée de détritus religieux et d'offrandes. Spécial.


Le mont Agung, vous souhaite bonne nuit.


On soupe sur la plage et Catherine appréciera , avec pour musique, les succès d'Adèle qui tourne fort ici.
À demain.

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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie

Plage à Amed

Mercredi.
La nuit fut un peu turbulante, car le chien balinais, silencieux le jour entre en transes la nuit. Il y a trois animaux sacrés à Bali. La vache, le singe et le chien. Ils sont partout, surtout les chiens et personne n'exerce aucun contrôle sur la maudite bibitte. Ils trainent sur les routes et c'est dangereux pour les accidents.
Ils sont tous plus ou moins de la même race, même volume, à peu près 3 pieds avec la queue et 2 pieds de haut. Bonne grandeur de chien, mais ils ont comme rôle de garder les enclos et jappent pour un rien. Voici un spécimen typique, pas très beau.




On en profite pour nous baigner dans la mer et la piscine. Notre chambre est très confortable et la vue est superbe.




Amed est donc un village de pêcheurs et c'est plus pauvre que les autres villages. On y pêche le maquereau et le barracuda dans un rayon de 4 km du village en mer. Le maquereau en Gaspésie est considérée comme une sous espèce dans la récolte. Ici c'est l'alimentation de base, La pêche s'effectue avec deux types d'embarcations. La première que Carmen appelle l'araignée, sert à pêcher, mais surtout établir au larges des cages de bambou appâtées. On remarque le style polynésien avec les bambous pour l'équilibre sur les côtés.




Deux fois par jour, on vérifie les appâts et si le pêcheur juge qu'il y a assez de poisson, il fait appell à la marine. La deuxième barque part au large avec une dizaine d'équipiers. On entoure la cage avec le filet en l'encerclant et on ramasse le banc de maquereaux. Parfois il y a beaucoup de poisson, parfois pas grand chose




. On achète le poisson sur la plage.




Cet après midi, notre hôte qui parle un peu français nous invite à une cérémonie des offrandes dans le village. Sympa.




Le "curé" reçoit les offrandes et récite les incantations à Vichnou et autres dieux.




Les résidents sont très pieux.




Farniente et souper au barracuda grillé au son live de la musique balinaise par nos hôtes. Le coucher de soleil évidemment.




A demain
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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie

Vers Amed, Bali

Ce matin, mardi, nous quittons la sympatique ville d'Ubud, pour Amed, un petit village de pêcheurs sur la mer de Bali, au nord-est de L'île. L'avant midi se passe en préparations avec un peu de magasinage de dernière minute pour Carmen. Nous prenons quelques minutes pour saluer et remercier Anna, notre voisine qui tient un petit B&B six mois par année, à deux pas de nous. Les autres mois elle retourne en Australie.
La construction est tout en bambou et les invités ont deux pavillons privés. Très joli, avis aux amateurs.




Mère Anna ou Ibu Anna comme les gens l'appelllent ici, n'est pas une personne banale. Elle a 78 ans et tient son B&B depuis quinze ans, mais fréquente assidument Bali depuis le décès de son mari il y a plus de trenteans. Elle est née en Écosse, a vécu sa jeunesse en Malaisie au temps de l'Empire brittannique. En 1942 lors de l'invasion japonaise, sa famille s'est réfugié à Singapour, (où son père a combattu , fait prisonier et mort en détention). Elle quitta la ville sur le dernier bateau avant la prise de Singapour par les japonais . Ils se réfugièrent en Australie pour le reste de la guerre et prirent la citoyenneté. Elle entreprend son cours d'enseignante et fait un stage au Sri Lanka ou elle rencontre son futur mari. Ils demeurent en Inde, à Bornéo, Sumatra, en Australie etc . Elle a voyagé partout dans le monde, et a traversé le canal de Suez plus de 10 fois.(avant les avions) Elle a trois enfants. Elle connait Bali comme sa poche et parle l'indonésien. Tout le monde la connait et elle connait des familles dans les coins les plus reculés de Bali. On a eu beaucoup de plaisir à la fréquenter. Une vraie écossaise. Le barbu sur la photo, c'est moi.




Petite sandwich et nous partons pour Amed avec un chauffeur qui s'appelle Diana. Deux heures et demie de route par des voies achalandées et tortueuses. En route nous croisons le summum du transport en moto!




J'en profite pour dire un mot sur le Warung, une véritable institution à Bali. le warung est apparenté au dépanneur, car on y vend de tout et de rien . En plus, il y a toujours une soupe de prête et un bol de riz. donc on y mange et on socialise. Il y a aussi une petite table et des bancs. Il y a des warung partout, et peu de grandes surfaces.




De très belles et inévitables rizières.




Nous arrivons au pompeusement nommé le Amed Beach Resort. Notre chauffeur était persuadé qu'il s'agissait d'un Regency ou Fairmount resort genre pour millionnaires. Il fut déçu de voir cet hôtel de 4 chambres, bien simple, tenu par une famille, mais au bord de mer. On a bien ri. Voici le Amed Beach Resort. So posh my dear!




Et la vue sur la mer et les barques des pêcheurs. La plage est en sable noir, car nous sommes près du mont Agung, une zone très volcaneuse.




Bonus, coucher de soleil sur la mer et arrivée des pêcheurs au crépuscule avec les enchères de poisson. Tout est parfait. À demain.
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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie