jeudi 30 mai 2013

Amed toujours Amed

Jeudi, un lever de soleil magnifique.


Amed est un village très pauvre, peu ouvert au tourisme. On n'y trouve que quelques hôtels dont notre chic 2 étoiles, très propre et qui donne sur la plage. Autour cependant, dans le village, c'est beaucoup moins propre et un des grand problème de Bali, la gestion des déchets est beaucoup plus criant ici, car le nettoyage doit se faire par corvée, la municipalité est trop pauvre. Dans le sud, avec l'afflux de touristes, plus la population locale, on ramasse par camion et on vide ces camions en des endroits prévus et on les brûle. Pendant la saison des pluies, de novembre à avril ça ne brûle pas fort. L'eau est plus forte que le feu. Gros, gros problème.
Nous faisons une marche dans le village avant de revenir au bercail. Piscine, mer, piscine. Carmen se fait faire un manicure au village et je lis. Comme toujours, les enfants sont rois.


Aujourd'hui il y a eu une crémation de trois corps au village. Au décès, les corps sont enterrés, et lorqu'il y a suffisamment de cadavres on fait une crémation commune, car cela coûte très cher au familles.
Nous n'avons pas assisté à la cérémonie, mais les cendres sont dispersées dans la mer à partir de bateaux symboliques qui emmènent les esprits dans l'au-delà. En soirée, la marée rapporte tout cet équipenent et la plage est parsemée de détritus religieux et d'offrandes. Spécial.


Le mont Agung, vous souhaite bonne nuit.


On soupe sur la plage et Catherine appréciera , avec pour musique, les succès d'Adèle qui tourne fort ici.
À demain.

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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie

mercredi 29 mai 2013

Plage à Amed

Mercredi.
La nuit fut un peu turbulante, car le chien balinais, silencieux le jour entre en transes la nuit. Il y a trois animaux sacrés à Bali. La vache, le singe et le chien. Ils sont partout, surtout les chiens et personne n'exerce aucun contrôle sur la maudite bibitte. Ils trainent sur les routes et c'est dangereux pour les accidents.
Ils sont tous plus ou moins de la même race, même volume, à peu près 3 pieds avec la queue et 2 pieds de haut. Bonne grandeur de chien, mais ils ont comme rôle de garder les enclos et jappent pour un rien. Voici un spécimen typique, pas très beau.




On en profite pour nous baigner dans la mer et la piscine. Notre chambre est très confortable et la vue est superbe.




Amed est donc un village de pêcheurs et c'est plus pauvre que les autres villages. On y pêche le maquereau et le barracuda dans un rayon de 4 km du village en mer. Le maquereau en Gaspésie est considérée comme une sous espèce dans la récolte. Ici c'est l'alimentation de base, La pêche s'effectue avec deux types d'embarcations. La première que Carmen appelle l'araignée, sert à pêcher, mais surtout établir au larges des cages de bambou appâtées. On remarque le style polynésien avec les bambous pour l'équilibre sur les côtés.




Deux fois par jour, on vérifie les appâts et si le pêcheur juge qu'il y a assez de poisson, il fait appell à la marine. La deuxième barque part au large avec une dizaine d'équipiers. On entoure la cage avec le filet en l'encerclant et on ramasse le banc de maquereaux. Parfois il y a beaucoup de poisson, parfois pas grand chose




. On achète le poisson sur la plage.




Cet après midi, notre hôte qui parle un peu français nous invite à une cérémonie des offrandes dans le village. Sympa.




Le "curé" reçoit les offrandes et récite les incantations à Vichnou et autres dieux.




Les résidents sont très pieux.




Farniente et souper au barracuda grillé au son live de la musique balinaise par nos hôtes. Le coucher de soleil évidemment.




A demain
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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie

mardi 28 mai 2013

Vers Amed, Bali

Ce matin, mardi, nous quittons la sympatique ville d'Ubud, pour Amed, un petit village de pêcheurs sur la mer de Bali, au nord-est de L'île. L'avant midi se passe en préparations avec un peu de magasinage de dernière minute pour Carmen. Nous prenons quelques minutes pour saluer et remercier Anna, notre voisine qui tient un petit B&B six mois par année, à deux pas de nous. Les autres mois elle retourne en Australie.
La construction est tout en bambou et les invités ont deux pavillons privés. Très joli, avis aux amateurs.




Mère Anna ou Ibu Anna comme les gens l'appelllent ici, n'est pas une personne banale. Elle a 78 ans et tient son B&B depuis quinze ans, mais fréquente assidument Bali depuis le décès de son mari il y a plus de trenteans. Elle est née en Écosse, a vécu sa jeunesse en Malaisie au temps de l'Empire brittannique. En 1942 lors de l'invasion japonaise, sa famille s'est réfugié à Singapour, (où son père a combattu , fait prisonier et mort en détention). Elle quitta la ville sur le dernier bateau avant la prise de Singapour par les japonais . Ils se réfugièrent en Australie pour le reste de la guerre et prirent la citoyenneté. Elle entreprend son cours d'enseignante et fait un stage au Sri Lanka ou elle rencontre son futur mari. Ils demeurent en Inde, à Bornéo, Sumatra, en Australie etc . Elle a voyagé partout dans le monde, et a traversé le canal de Suez plus de 10 fois.(avant les avions) Elle a trois enfants. Elle connait Bali comme sa poche et parle l'indonésien. Tout le monde la connait et elle connait des familles dans les coins les plus reculés de Bali. On a eu beaucoup de plaisir à la fréquenter. Une vraie écossaise. Le barbu sur la photo, c'est moi.




Petite sandwich et nous partons pour Amed avec un chauffeur qui s'appelle Diana. Deux heures et demie de route par des voies achalandées et tortueuses. En route nous croisons le summum du transport en moto!




J'en profite pour dire un mot sur le Warung, une véritable institution à Bali. le warung est apparenté au dépanneur, car on y vend de tout et de rien . En plus, il y a toujours une soupe de prête et un bol de riz. donc on y mange et on socialise. Il y a aussi une petite table et des bancs. Il y a des warung partout, et peu de grandes surfaces.




De très belles et inévitables rizières.




Nous arrivons au pompeusement nommé le Amed Beach Resort. Notre chauffeur était persuadé qu'il s'agissait d'un Regency ou Fairmount resort genre pour millionnaires. Il fut déçu de voir cet hôtel de 4 chambres, bien simple, tenu par une famille, mais au bord de mer. On a bien ri. Voici le Amed Beach Resort. So posh my dear!




Et la vue sur la mer et les barques des pêcheurs. La plage est en sable noir, car nous sommes près du mont Agung, une zone très volcaneuse.




Bonus, coucher de soleil sur la mer et arrivée des pêcheurs au crépuscule avec les enchères de poisson. Tout est parfait. À demain.
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Location:Jalan I Ketut Natih,Karangasem,Indonésie

lundi 27 mai 2013

Art et immobilier

Bonjour en ce beau lundi couvert à Ubud. Voici la belle du jour, son sourire vaut des millions.




Petite journée préparatoire à notre départ de la région d'Ubud. J'ai déjà mentionné que cette ville était une pépinière d'artistes de toutes sortes. Il y a bien sûr (et plus qu'ailleurs) beaucoup d'artisans à Bali, sculpteurs sur
bois , sur pierre, musiciens, artisans de toutes sortes; l'île respire la créativité.
Dans le domaine de la peinture toutefois , il y a une coche de plus. Inspirés par Bonnet et Spies dans les années 1930, la peinture balinaise a pris un essort fulgurant et à Ubud, on trouve une centaine d'ateliers de peintres locaux et étrangers qui fusionnent leur travail esthétique.
Donc ce matin à l'instigation de Carmen, qui a fait le repérage, nous nous lançons dans les achats de tableaux que vous verrez certainement dans nos domaines bientôt.




Voici mon achat, une toile acrylique par un peintre connu, que l'on voit avec ma toile. C'est bien connu, j'aime le moderne. Nous avons acheté 7 tableaux mais la plupart sont traditionnels. Carmen était sur un "peinture spree". Je ne suis pas sûr si c'est l'artiste ou les tableaux qui lui sont tombés dans l'oeil, mais le résultat est le même, on en a un paquet à rapporter.




Apres un goûter rapide, nous nous séparons. Carmen poursuit sa saison des achats et je m'enligne pour une marche santé dans les rizières au nord d'Ubud. Elle chemine donc avec Anna, notre voisine, et en route, elles croisent un combat de coqs qu'elles observent qqs minutes. Il y a beaucoup de tension , car les paris sont très élevés. Les parieurs sont debout, et appellent les mises, pendant que les proprio de coqs les retiennent jusqu'au combat final. Grosse foule excitée selon Carmen. Le cash circule. Le flics, dèjà récompensés se font discrets.




Carmen rencontre plusieurs peintres et améliore le sort artistique de notre héritière. Elle termine sa journée à la course dans un spa avec massage, bain aux fleurs de lotus, et autres douceurs innommables.




Rassasié de créativité et d'artistes, je me lance de mon côté dans une bonne randonnée de trois heures dans les rizières au nord de la ville, je rencontre des gens sympatiques et observe la vie rurale de plus près. Un cultivateur de riz, m'affirme qu'une poche de riz lui est payée moins de $2.00. Pas cher , pour beaucoup de travail. Le riz est transporté dans les sentiers par moto et certains en transportent 5 sacs de 60 lbs ( environ, peut-être plus).




Un dernier mot sur les rizières; comment engraissent-on le sol après la récolte pour lancer la nouvelle? Quelques agriculteurs utilisent la chimie (vendue par Monsanto), mais le vieux truc, c'est de confier la parcelle aux canards pendant une semaine, et une horde de canards ça fait la job. C'est bien connu, le canard laisse beaucoup de lisier. Il y a aussi le lisier humain, mais c'est une autre histoire. Voici une cinquantaine de canards à l'oeuvre.




Le rizières que je parcourent invitent ce commentaire sur l'immobilier.
Bali est une destination mondiale recherchée, car peu d'endroits concilient modernisme et authenticité. L'envers de la médaille, c'est le développement désordonné et comme chez nous au Q la disparition progressive des terres agricoles au profit du développement immobilier. Le sud de l'île (que nous n'avons pas fréquenté) est une Miami Beach pour touristes australiens et d'ailleurs. Le nord et le milieu de l'île se transforment peu à peu , mais les règles sont très différentes des nôtres. Ainsi, un chrétien du Québec par exemple, ne peux acheter un terrain et se construire à BalI. S'il veut une propriété, il doit louer le terrain par bail emphytéotique d'une durée de 25 ans , à un balinais, se construire à son goût et dans 25 ans , la propriété revient à son propriétaire original corps et biens. Chez nous, ces règles décourageraient un investisseur, mais ici ça marche très fort et beaucoup d'étrangers investissent de cette façon. Japonais, australiens surtout , mais des gens de partout qui aiment ce pays. Pour les balinais c'est profitable, et ça maintient le patrimoine aux mains des autochtones. A côté de notre villa il y a une propriété à vendre pour $250,000, avec un bail résiduel de 23 ans.
La même propriété avec un résiduel de 3 ans ne vaudrait plus rien, car quelle que soit la maison et sa valeur, le propriétaire balinais la reprend gratuitement à la fin du bail. (On aussi peut marier une jolie balinaise et contourner la loi.) D'après moi, le touriste devrait louer à court terme. Celui qui s'installe à long terme, c'est à y penser.
Comme la demande est forte, les balinais louent les rizières, et la surface cultivée diminue ainsi que l'attrait touristique. Voici un exemple à Ubud en pleine rizière, un hôtel en construction.




Nous terminons la journée en saluant nos amis australiens, RIta et Rodney qui habitent en campagne près de Sidney . Ils sont retraités, ont trois enfants et 9 petits enfants. je remarque par leurs propos et par d'autres contacts, qu'ils sont très fiers de leur continent. Everything is big in Australia.
Ils ont été très gentils, ouverts à toutes les suggestions, ce qui nous a permis de partager la route avec notre chauffeur et réduire de moitié les coûts de transport pendant les deux dernières semaines. On a passé de bons moments et qui sait? Les reverra-t-on en Australie ou au Q?




Un petit souper d'adieu à Ubud avec un verre de blanc et du nasi goreng au thon, de l'urab et des nouilles frites au légumes, précédé de la soupe aux légumes de Bubu Warung. La totale.




À demain sur cette vue du mont Agung.
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Location:Jalan Kedewatan 1,Gianyar,Indonésie

dimanche 26 mai 2013

Tirtagangga et gamelan

Nous sommes dimanche, et ce matin, nous entreprenons une tournée du nord-est de l'île, entre le mont Agung et la mer de Bali.
C'est assez loin et en cours de route, ce sont paysages, visages et artisanat que nous font découvrir Anna et notre chauffeur Wayan. Le voici en pleine discussion.
Il joue un role très important, car il connait l'île par coeur, nous emmène dans les racoins, sert d'interprète dans les villages et nous apporte beaucoup de renseignements sur la vie balinaise. Il est lui même fils ainé, demeure dans un enclos familial et au décès de son père deviendra chef de la famille élargie. Il est marié et a deux enfants. Très sympatique, il répond patiemment à nos cinquante mille questions et surtout conduit très bien sa Toyota Innova dans les routes tortueuses de Bali.(conduite à gauche, comme chez les british)




Au passage, les éternelles processions d'offrandes par ces très sympatiques dames. Dans ce village on offre au dieu du jour, des fruits et des noix de coco.




Évidemment il y a aussi le transport local des denrées pour la famille. Sur la tête on porte un coussin qui sert de support confortable pour les marchandises. Les hommes ne portent jamais rien sur la tête. Ils portent sur les épaules. C'est comme ça.




Nous arrêtons brièvement dans un atelier de tissage de sarong. Pré-industriel , mais du très bel artisanat.




Nous arrivons par la suite dans un village très spécial ou à peu près toute l'économie est consacrée à la fabrication d'outils en fer pour le travail. Ceci depuis des dizaines de générations. Couteaux, marteaux, serpes et faucilles pour le riz, tout est fabriqué dans des forges artisanales. Et c'est bien fait.
Il ne faut pas se brûler les orteils!




Et le produit fini, une faucille pour faucher le riz.




Le village de Tirtagangga est célèbre pour son temple aquatique, au flanc de la montagne. Purification totale des esprits. Très joli, malgré la pluie tenace.




Au dîner nous observons un déploiement inusité de policiers. Wayan nous explique que le résultat des élections gouvernementales de Bali sera connu demain. On appréhende de la tension, car les deux candidats sont nez à nez . Du sérieux.




Nous apprenons également que les policiers doivent acheter leur charge de travail. C'est assez cher. En conséquence, ils doivent se rembourser en taxant le passant. On appelle ça ici "Coffee money". Wayan a dû débourser un petit 5000 roupie, soit 50 cent pour satisfaire un agent et continuer notre chemin en paix......




Nous frôlons la mer avant de reprendre le chemin d'Ubud. Nous devons faire vite, car ce soir nous sortons dans un petit village au nord de la ville, pour un concert de gamelan.
Le gamelan, est un instrument de musique apparenté au xylophone, qui est très répandu à Bali. Il y a des gamelans en bronze, en métal et en bois. Ce soir, nous assistons à un concert/danse de gamelan en bambou . Unique.




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Et la danse. Très classique.




Une très belle soirée et nous avons acheté le cd. Le groupe était très dynamique.
Demain repos et petites visites finales à Ubud.
Ciao
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Location:Jalan Kedewatan 1,Gianyar,Indonésie

samedi 25 mai 2013

Loisirs, logistique et intendance à Bali

Samedi auj, journée de détente et petits travaux. Carmen et Anna vont passer qqs heures chez une pedicure et j'en profite pour effectuer des achats, notamment des disques cd de musique balinaise en souvenir. En marchant sur la route j'aperçois plusieurs jeunes avec des cerf-volants sur la petite rue, un loisir très populaire.








Le problème, ce n'est pas tant de les faire monter et les maintenir, mais c'est de le ramener sans qu'ils ne prennent dans les nombreux fils électriques. Je les ai trouvé très adroits, mais ils sont souvents enroulés dans les fils.
Le sport préféré des balinais est le badminton. On ne pratique pas vraiment le foot ici.
Par ailleurs, et ce n'est pas un sport, mais un loisir interdit, par tradition les hommes balinais adorent le combat de coqs. Ils élèvent les bêtes et il n'est pas rare le soir de voir un groupe de gars, masser les coqs et les préparer au combat. Ils sont très fiers de leurs coqs.




C'est interdit car cruel, il n'y a qu'un survivant au combat et beaucoup d'argent est parié. On en a vu qqs fois de loin en passant en voiture . Les organisateurs font un gros cadeau au policiers, eux-mêmes de grands amateurs, et le tour est joué. Ah l'enveloppe brune!




Sur un autre registre, l'organisation sociale est très sophistiquée et je ne suis pas sûr que le gouvernement central indonésien ne contrôle grand chose ici. Les balinais sont les québécois de l'Indonésie. Il y a 3 millions de balinais hindouhistes et 250 millions d'indonésiens musulmans. Grosses différences culturelles. Ils parlent balinais entre eux, mais tous apprennent la langue indonésiene, le bahasa à l'école.
Le contexte de distribution est tout à fait différent du monde occidental. A part une centaine d'artères pavées et de petit chemin de campagne, le trafic se passe par les sentiers souvents recouverts de ciment ou tout simplement en simple pistes.. Donc l'essentiel des livraisons se fait en petits camions et en moto. Je ne parle pas de la capitale et des grandes villes .




Pour la distribution de l'eau: Elle va essentiellement des montagnes vers le réseau de milliers de canaux d'irrigation construits depuis des siècles . Un système très ingénieux et complexe, basé sur la gravité.
Pour le reste, il n' y a pas d'eau potable et plusieurs balinais à la campagne se baignent dans les nombreuses rivières. Pour les toilettes; toilettes turques la plupart du temps avec un seau pour vider. Pas de chasse d'eau.
La construction de maisons pose tout un défi logistique, puisque très souvent les bâtisses sont construites loin de la route et on ne peut y accéder que par un sentier. Solution? Du personnel en grande quantité . On crée un lieu de stockage des matières brute, bois, bambou sable , ciment tuiles etc et on apporte le tout au chantier par brouette, parfois motos et la plupart du temps ...sur la tête. Voici qqs ouvrières aperçues ce matin avec du sable noir en chaîne humaine vers un chantier situé à 100 m.




Ce sont souvent des femmes et nous sommes plusieurs à constater que les hommes font la belle vie à Bali. Voici encore des ouvrières en chantier, un temple celui-là.




Dernier sujet, l'intendance. Ici on parle de vos humbles serviteurs. Nous avons donc une très jolie villa que nous accédons par un sentier. Le petit centre d'achat est à un km par un dédale de sentiers. On déjeune à la villa , pour le diner, ça varie, mais pour le souper un soir sur deux on fait venir (en moto) de succulents repas balinais ou indonésiens pour moins de $10.00.
Les repas ne sont pas chers et très variés, du riz, des légumes apprétés de 100 façons dont les têtes de violon à la noix de coco. Pour la viande , surtout du poulet. Nous avons trouvé un vin blanc balinais potable , le Hatten, qui fait la job. Pour le rouge , on oublie ça.
Les autres soirs, nous sortons et il y a plusieurs choix. Seul inconvénient, il faut revenir à la noirceur dans les sentiers avec des lampes de poche. Amusant. Ce soir nous sommes allés chez Bubu Warung, au village pour manger son célèbre canard à l'étouffé, que nous avions commandé une journée d'avance , car il cuit à feu lent. Un délice. Avec une bonne bière Bintang locale, au goût de Heineken. Normal car la Bintang a été créée par Heineken à l'époque de la colonie hollandaise.




À demain
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Location:Jalan Kedewatan 2,Gianyar,Indonésie